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    Mina Murray : 

     

    Elle est la fiancée de Jonathan Harker qu'elle épouse au court du roman. En un sens, c'est elle qui permet à Jonathan de survivre à sa captivité car c'est la pensée de sa bien-aimée qui lui permet de tenir. Bram Stoker met en avant son courage, notamment dans l'épilogue. Courage qui est visible par sa capacité à ne pas craquer malgré le sort qui peut sembler s'acharner sur elle. Après avoir perdu sa meilleure amie, elle est vampirisée mais elle tient debout et continue à se battre.

     

    Elle est en quelques sortes la figure modernisée de la princesse en détresse et innocente qu'il faut sauver et protéger du Mal. En effet, lorsque Dracula lui fait ingurgiter son sang contre son grès, tous se démènent pour la sauver. Quincey Morris est même tué pour cela. Dans l'adaptation de Francis Ford Coopola, Mina n'est plus totalement innocente. L'attirance et même l'amour qu'elle ressent pour Dracula la rend coupable mais elle reste tout de même la jeune fille victime de maléfice qu'il faut sauver de ce qui pourrait être considéré comme un envoûtement malfaisant.

     

     

     

    Lucy Westerna : 

     

    Elle est la meilleure amie de Mina et la fiancée d'Arthur Holwood. L'une des ses caractéristiques les plus évidentes et les plus frappantes est sa beauté. Elle n'est pas vraiment explicité car, dans un soucis de réalisme, les personnages ne font pas leur description dans leurs lettres, mais on la devine facilement. Premièrement par le nombre de ses prétendants qui sont trois et deuxièmement à travers les dialogues des autres personnages et particulièrement dans les tirades de Van Helsing. Elle peut être vu comme la figure de la victime innocente dont la vie a été brisée par le Mal qu'incarne Dracula. En effet, son caractère doux disparaît lorsqu'elle devient vampire, remplacé par une violence sanglante. Ainsi Lucy est l'image du Bien corrompu par le Mal. Ses deux morts sont à prendre de manière différentes. La première est la mort de la jeune fille innocente et bienveillante donc, du Bien. La seconde, celle du monstre en lequel Dracula l'a changé et donc, du Mal. Cependant, avec le temps et au fil de différentes adaptations du roman, Lucy perd parfois de son innocence et même de sa pureté. Par exemple, Coopola la fait jouer par une actrice rousse or, au Moyen-Age la rousseur était associée aux sorcier. De cette façon, Coopola la place donc d'office du côté du mal avant même sa transformation.

     

     

     

    Abraham Van Helsing :

     

    Abraham Van Helsing est un professeur spécialisé dans le vampirisme et qui est très centré sur les paroles, il est très érudit et aime le montrer souvent en se répétant et aimant s’écouter parler, il connaît différentes techniques pour tuer les vampires et les utilise pour essayer de se débarrasser de Dracula. Il est natif des Pays-Bas et garde cet accent pendant tout le roman. Dans celui-ci, il est très intéressant dans la façon dont il est montré car sûr de lui et de ses techniques. Il est aussi très superstitieux. Il est appelé afin de résoudre l’affaire entourant Lucy. Son prénom est très intéressant car c’est le nom complet de Bram Stoker, l’auteur se personnifie donc dans son roman en tant que personnage sage, avisé, érudit et imbu de lui-même.

     

     

     

    Arthur Holwood :

     

    Arthur Holwood est le fiancé de Lucy, C’est un jeune homme de la bourgeoisie qui est destiné à Lucy. C’est un homme assez normal qui est largement survolé lors des adaptations de l’œuvre. La première mort de Lucy le marque et lors de sa résurrection, il ne peut pas se résoudre à la tuer. Après sa mort, il est déboussolé, il ne sait plus quoi faire. Il doit pourtant continuer à lutter contre le comte.

     

     

     

    Docteur Jonh Seward : 

     

    Il est l'un des trois prétendants de Lucy et le directeur d'un asile psychiatrique. C'est également lui qui prend conscience de la gravité de la maladie de Lucy et qui prévient Van Helsing. Il est le jeune médecin qui tient à faire pour le mieux mais qui n'a pas toujours les outils pour cela. Il a aussi une image d'étudiant qui cherche à enrichir son savoir. Il veut comprendre et fait ce qu'il faut pour cela. Il s'improvise chasseur de vampire pour sauver l'âme de Lucy puis Mina.

     

     

     

    Quincey Morris : 

     

    Il est, comme le docteur Seward, l'un des prétendants de Lucy d'origine américaine. Au début du récit, il n'est pas vraiment présent mais son importance prend de l'ampleur à mesure que l'histoire progresse. En plus de l'amoureux transi de Lucy, il représente aussi le personnage qui n'a peur de rien et prend tous les risques pour sauver ceux qui ne peuvent se défendre. Il sait combattre et est souvent le premier à réagir face au danger. Il met d'ailleurs toutes ses forces dans le combat face aux Tziganes pour ensuite pouvoir tuer Dracula. Il va jusqu'à se sacrifier pour que Jonathan puisse atteindre le comte. Il est le héro tombé au combat pour sauver autrui.

     


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    Bram Stoker: à l'origine d'un mythe mondialisé

    Né le 8 novembre 1847 à Clontarf (banlieue de Dublin en Irlande).

    Il est le troisième d'une famille de sept enfants. Sa mère était également écrivaine (Charlotte Matilda Thornley).

    Jusqu'à huit ans, il est forcé de garder la chambre à cause d'une santé fragiles. C'est pendant cette époque que sa mère lui lit des contes et des légendes issus du folklore irlandais.

    À seize ans, il n'a plus de problème de santé et intègre le Trinity College de Dublin. Passionné de théâtre, il est durant un temps chroniqueur théâtre bénévole pour le Dublin Evening Mail.

    À vingt-trois ans, il est diplômé de maths. Durant quelques années, il suit la voie de son père et devient conseiller financier pour la Société Historique.

    Tout en continuant à travailler, il écrit son premier roman The Chain Of Destiny qu'il fait publier en 1875.

    En 1876, il rencontre le célèbre comédien Henry Irving. Ce dernier devient deux ans ensuite le directeur du Lyceum Theatre de Londres et demande à Stoker d'en être l'administrateur. Il accepte mais avant de partir s'installer à Londres, il épouse Florence Ann Lemon Balcombe à Dublin. Ils auront un fils l'année suivante.

    Durant les dix années suivantes, Stoker acquiert de plus en plus de responsabilités au sein du Lyceum Theatre (l'organisation des tournées théâtre en Amérique et en Europe notamment) et il fréquente la haute société londonienne. Il continu à écrire durant son temps libre et sort un recueil de nouvelles pour enfants en 1882 intitulé Under the Sunset.

    Sa première œuvre romanesque (The Snake's Pass) est publiée en en 1891 suivie de deux autres en 1895 : Shoulder of Shasta et The Watter's Mou.

    C'est en fréquentant la "Compagnie des Beefsteaks" dans les salons du théâtre que Stoker fait la connaissance de passionnés du surnaturel comme Richard Burton (explorateur) et le Dr Arminius Vambery. C'est ce dernier qui fit découvrir la légende du chevalier Vlad Tepes, connu pour son extrême cruauté et surnommé Drakul. C'est ce personnage qui inspira Stoker pour son roman Dracula qui fut publié en 1897 après sept ans d'écriture.

    Pendant la rédaction de son roman, par soucis d'authenticité, il passa des journées entières à faire des recherches à la bibliothèque du British Museum. Il visita également de nombreux endroits décrits dans se ouvrage pour être le plus précis et le plus fidèle possible à la réalité et il se documenta aussi sur les coutumes des pays de l'Europe Centrale. À sa sortie, Dracula eut un succès mitigé mais le roman permit tout de même d'intégrer le "Cercle des Génies de l'étrange". En 1898, le Lyceum Theatre est ravégé par un incendie qui cause de graves difficultés financières et rend la relation entre Stoker et Ivring houleuse. Il se consacre encore plus à l'écriture et publie de nouveaux romans comme The Mystery of the Sea en 1902, The Jewel Of Seven Stars l'année suivante et The man en 1905. A la mort d'Henry Ivring, également en 1905, Stoker rédige la biographie de son ami qu'il intitule Personnal Reminiscence of Henry Irving.

     

    Il meurt le 20 Avril 1912 à son domicile Londonien sans que la cause de la mort ne soit réellement déterminée.

     

    Celui qui a écrit l’histoire de vampire la plus connue de la littérature, avait des cheveux roux, ce qui, en Roumanie et en Grèce, était révélateur d’un vampire.

     


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    Le mythe du vampire tel que nous le connaissons ainsi que certains des éléments le caractérisant s'inspirent sûrement de maladies méconnues à l'époque où le mythe s'est popularisé. La maladie qui a vraisemblablement contribué le plus à donner naissance au mythe du vampire est sans aucun doute la porphyrie.

    Il s'agit d'une pathologie sanguine rare et héréditaire. Elle se caractérise par une formation massive de porphyrines, qui sont les molécules chargées du transport de l'oxygène, dans le sang ou dans la moelle osseuse. Cette maladie peut provoquer des malaises où des crises de douleur notamment après l'absorption d'alcool ou de certains médicaments. La porphyrie se décline en huit types de porphyrie dont trois plus fréquents.

    La première est la porphyrie chronique, aussi appelée maladie de Günther, apparaît dès l'enfance de la personne malade. Elle cause une hypersensibilité au soleil qui provoque des éruptions cutanées sous formes de cloques bulleuses sur l'épiderme exposé aux rayons et peut également parfois causer des lésions diverses.

    La porphyrie cutanée, moins grave que la précédente, apparaît à l'âge adulte et provoque aussi une hypersensibilité au soleil.

    La dernière est la porphyrie aigue. Elle est la plus grave des trois types de porphyrie car, en plus des lésions cutanées dues au soleil, elle cause des troubles psychiques comme des hallucinations ou des accès de violences. Elle peut également provoquer des crises de faiblesses musculaires et mentales.

     

     

     

     

     

    Comparaison entre les symptômes de la porphyrie et le mythe populaire du vampire : 

     

     

     

    Symptômes 

    Réalité médicale 

    Mythe vampirique 

    Hypersensibilité à la lumière

    Le patient est allergique à la lumière du soleil. S'il y est exposé, il risque de graves éruptions cutanées. De plus, sa peau a beaucoup de difficulté à se régénérer, les éruptions laissant souvent des cicatrices permanentes

    Le vampire ne peut sortir en plein jour sous peine d'être brûlé et même réduit en cendres

    Troubles neuropsychiatriques

    Les patients peuvent être confus et irritables, et même violents, atteints d'hallucinations et de délire

    Les victimes d'un vampire changent peu à peu de comportement. Elles deviennent détachées de la réalité puis irritables et finissent par attaquer leurs proches

    Pilosité surabondante

    Elle peut survenir notamment au niveau des cicatrices laissées par les éruptions cutanées

    Jadis, une personne ayant les sourcils qui se rejoignaient était jugée maudite. Dans le roman de Bram Stoker, Dracula a les paumes velues

    Erichrodontie

    Dans certains cas, les dents et les gencives de personnes atteintes se déforment et sont colorées d'un rouge brunâtre. Leurs dents paraissent alors proéminentes. Les lèvres et l'urine des malades sont également d'une couleur pourpre

    Les vampires ont de véritables crocs

    Convulsions et faiblesse musculaire

    Pouvant aller jusqu'à un début de paralysie

    Les victimes du vampire sont affaiblies par la perte de sang. Le vampire, quant à lui, semble paralysé lors de son repos diurne

    Purifier le sang

    La saignée veineuse était utilisée pour soulager les malades. On retirait un demi-litre de sang par semaine que l'on compensait par une transfusion. Dans les temps plus anciens, on faisait boire du sang animal au malade

    Dans les traités historiques, on trouve de nombreux cas où les victimes devenues vampires mordaient à leur tour leurs proches pour boire leur sang

    Allergie à l'allicine

    Composant chimique qui agit sur plusieurs enzymes du foie, présent dans l'ail. Une personne atteinte de porphyrie voit ses symptômes décuplés après absorption de quelques gousses

    Le vampire est allergique à l'ail. Il ne peut en consommer sous peine d'un empoisonnement. Comme il ne supporte même pas son odeur, c'était la protection que privilégiaient les villageois contre lui et toutes sortes de mauvais esprits

     

     

     

     

    Bien que la porphyrie est, évidemment, la maladie la plus proche du mythe du vampire tel qu'on le connait et qui l'a certainement le plus inspiré, d'autres maladies ont participé à la création de la légende.

    On peut donc citer la paralysie du sommeil. Il s'agit d'un trouble physiologique qui cause un dérèglement du sommeil. Il touche environ 25% de la population et plus particulièrement des personnes jeunes comme des adolescents.

    A la suite d'analyses faites sur des personnes ayant souffert de ce trouble, on a remarqué un taux de mélatonine, l'hormone régulant le sommeil, très bas dans leurs cerveaux. La paralysie du sommeil peut se manifester au moment de l'endormissement ou du réveil. Les personnes en étant victimes gardent leur conscience en éveil mais le corps, lui, est endormi et il est donc paralysé. La personne est alerte mais ne peut pas bouger ou parler. Seuls les yeux restent mobiles.

    La paralysie s'accompagne toujours de difficultés respiratoires et, par conséquent, de sensation d'étouffement. Immobilisée et incapable de parler, la personne commence à angoisser ce qui engendre d'autres symptômes s'apparentant tous à des hallucinations : l'impression de ne pas être seul dans la pièce et de percevoir une présence, c'est le symptôme le plus fréquent, une sensation de poids sur la poitrine participant aux difficultés respiratoires, une impression de danger inexpliqué, des hallucinations auditives comme des bruits de pas ou des paroles marmonnées, d'autres qui sont visuelles comme des lumières, des silhouettes sombres se découpant dans la pièce ou des yeux rouges, l'impression de sentir une main sur son corps ou encore une sensation de flotter. Toutes ces hallucinations ont sûrement participé à certaines croyances sur les vampires.

    En effet, on retrouve dans le folklore de plusieurs pays différents, des mythes où les vampires entrent dans les maisons et s'asseyent sur la poitrine de leur victime jusqu'à l'étouffer. Les personnes victimes d'une paralysie croyaient voir leurs proches décédés revenir les tourmenter, notamment durant "l'épidémie de vampirisme" au XVIIIéme siècle. On racontait également que certains vampires avaient la capacité de hanter les rêves des vivants ce qui pourrait s'apparenter à l'état d'angoisse dans lequel se retrouvent les victimes d'une paralysie du sommeil.

    Ce trouble est parfois confondu avec les terreurs nocturnes, qui font se réveiller la personne dans un profond état de panique, ou avec la narcolepsie, qui fait que la personne tombe soudainement et sans raison dans le sommeil. On retrouve de retranscriptions picturales faisant référence à ce trouble dans plusieurs œuvres du classicisme comme Le cauchemar d’Heinrich Fussli de 1781.  

     

    La dernière maladie ayant participé à la création du mythe du vampire que l'on peut citer est le syndrome de Renfield. Il s'agit d'une déviance mentale poussant un individu, le plus souvent un homme, à boire du sang, le sien ou celui d'un autre. A la base, ce trouble grave était appelé "vampirisme clinique". Il a ensuite été renommé "syndrome de Renfield" par le psychologue américain Richard Noll en référence au personnage de Bram Stocker dans Dracula souffrant de cette déviance, Renfield. Ce comportement est souvent lié à des pulsions sadiques ou sexuelles. L'évolution de cette maladie peut se classer en quatre stades. Le premier survient pendant l'enfance du sujet, à la suite d'une blessure comme une coupure par exemple. L'enfant s'aperçoit alors qu'il apprécie le goût du sang. En grandissant, l'individu continue à boire son propre sang. Ce comportement est nommé "auto-vampirisme". L'ingestion de sang provoque chez le malade un plaisir qu'il ne trouve nul part ailleurs. Le troisième stade est celui où l'individu commence à boire, non plus son propre sang, mais celui d'animaux. On parle alors de zoophagie. Le dernier stade est le vampirisme clinique à proprement parler. L'individu boit le sang d'autres être humains. Cela lui apporte un plaisir, souvent sexuel. Le sang devient pour lui comme une véritable drogue dont il ne peut plus se passer. L'excitation du sujet peut également être due au fait de briser un tabou : celui de faire couler et de boire le sang d'un autre être humain. Certains tueurs en série souffraient de vampirisme clinique comme par exemple Peter Kurten (le vampire de Dusseldorf), John Haig (le vampire de Londres) ou encore Fritz Harrmann (le vampire de Hanovre).

     

    Que ce soit la porphyrie, de la paralysie du sommeil ou encore le syndrome de Renfield, ces maladies méconnues à l'époque ont contribué à la création du mythe du vampire ainsi qu'à la psychose ayant sévit durant les années 1700. Aujourd'hui, on constate que les vampires, ne sont que des personnes souffrant de pathologies rares et en aucun cas des créatures mortes-vivantes tourmentant les vivants pour leur voler leurs vies.

     


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  • Coucou à ceux qui ce sont égarés et retrouvés par hasard sur ce blog!

    Je suis une lycéenne en bac L qui aime les légendes de tous les horizons.

    Ce blog me sert à partager des histoires que l'on ne connaît pas forcément, ou à les redécouvrir.

    Comme vous le verrez surement, je suis une fada des vampires, mais attention, je ne parle pas de la bit-lit comme Edouard qui brille au soleil ... ^^ je parle plutôt du comte Dracula et de ses ancêtres, après, chacun ses gouts!

    Bonne visite sur mon blog et n'hésitez pas à laisser un commentaire!!!


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    (source photo: http://www.after-plastie.com/img_ftp/398_img1_verveine.jpg )

    Dans d'anciennes légendes, la verveine officinale permettrait de repousser des vampires présents dans la croyance populaire de l'antiquité. Elle agirait comme de l'eau bénite sur les "non-morts" moderne en leurs brûlant la peau et en les empoisonnant petit à petit s'ils en ingèrent. Cette plante pouvait avoir plusieurs noms comme l'herbe de feu ou encore la veine de vénus.

    Pour protéger une maison des maléfices des buveurs de sang, il suffisait, dans l'antiquité, de placer dans chaque pièce qui possédait une fenêtre ou une porte, un bouquet de verveine sauvage.  Pour être d'avantage protégé, des infusions d'herbe de feu permettaient de se rendre impropre à la consommation des vampires puisque comme l'infusion se propageait dans les veines, le sang ne pouvait être but ces êtres maléfiques. 

    Cette légende a été repris dans la série "Vampires Diaries" même s'il ont légèrement changé les pouvoirs de la "veine de venus".

    Désoler pour cet article très court mais très peu d'écrits sont disponibles sur cette ancienne légende méconnue.  


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